L’expression collective d’une grande fierté se lisait sur tous les visages samedi, jour où a débuté officiellement ce nouveau chapitre de l’histoire de Québec, avec l’ouverture du Centre Vidéotron.

Les gens débordaient de bonne humeur, les ondes étaient positives et la stratégie de faire en sorte que la population s’approprie le nouveau bâtiment a démontré plus que jamais son efficacité. On sentait que les citoyens tenaient non seulement à vivre ce moment marquant de leur histoire, mais à en faire partie intégrante.

L’imaginaire sportif est sans doute l’élément qu’ont en commun le plus grand nombre de citoyens de Québec. Or c’est un peu comme si le projet d’amphithéâtre s’était inscrit dans l’évolution de la ville, qui est passée de morose et aigrie avec une mentalité de village à une véritable capitale nationale fière et digne de ce nom. Une ville qui croit à son mérite et à sa juste valeur.

Aboutissement de l’aventure

Même le maire Labeaume a été emporté par l’émotion, demeurant sans mot, un moment, devant les journalistes. Son entourage m’a raconté qu’on ne l’avait jamais vu aussi émotif.

Celui qu’on appelait, comme il l’a évoqué hier aux côtés de Michel Bergeron, «le tiger de la politique municipale» ne portait plus à terre depuis des jours. Il n’a pas fermé l’œil de la nuit précédente et a raconté à plusieurs personnes qu’il craignait de fondre en larmes lors de son passage sur la patinoire.

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