01.09.2015 - Des étudiants français tournent le dos au Québec en raison de la hausse des droits de scolarité

La nouvelle entente qui touche pour la première fois, cet automne, ceux qui commencent un programme universitaire de premier cycle, fait déjà sentir ses effets. Obligés de payer trois fois plus cher leurs études au Québec, de jeunes Français abandonnent leur projet d'immigration. D'autres, déjà installés ici, se résignent à retourner en France.

 

Un reportage de Thomas Gerbet

« J'étais vraiment super triste... » Félicie Collet, 17 ans, a mis un mois à s'en remettre. Elle ne réalisera pas son rêve d'étudier au Québec. En février, elle était déjà admise à l'Université de Montréal pour la rentrée d'automne quand elle a appris que les étudiants français ne pourront plus bénéficier des mêmes droits de scolarité que les Québécois. « J'avais déjà commandé mon passeport, je m'apprêtais à faire mon visa », raconte-t-elle.

« Je ne pouvais pas m'endetter autant et ma famille n'a pas des revenus rocambolesques. » La résidente de la région d'Orléans, dans le centre de la France, estime qu'elle aurait dû payer 8000 $ par année pendant trois ans, sans compter les coûts de son installation.

De Rimouski à Montréal, certains établissements constatent une diminution des inscriptions de Français. « On commence à voir l'impact négatif de la hausse des frais », note Robert Maltais, le responsable du certificat en journalisme de l'Université de Montréal. En juin, la moitié des étudiants qui devaient participer au test d'admission à la Maison du Québec à Paris ne se sont pas présentés.

À l'École de technologie supérieure [ETS] de Montréal, le directeur général Pierre Dumouchel constate une baisse de 50 %, alors que la croissance était continue depuis plusieurs années.

 

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