Trois-Rivières | Les parents d’Olivier Normandin préfèrent payer 5000 $ pour qu’il conditionne son cerveau à contrôler son déficit d’attention plutôt que de lui faire prendre plein de médicaments, dont le Ritalin.
Cinq soirs par semaine pendant tout l’été, Olivier Normandin, 10 ans, suit un traitement de neurofeedback, une méthode visant à réguler l’activité électrique de son cerveau, afin de mieux se concentrer. Déjà, les résultats se font sentir.
«Je me réveille moins tôt. Avant, je me levais à cinq heures. Et là, je suis dur à sortir du lit le matin», se réjouit Olivier Normandin. L’enfant souffre d’un trouble de déficit de l’attention grave avec hyperactivité, ce qui complique son apprentissage scolaire puisqu’il écoute peu et a tendance à être dissipé en classe.
Alors que la consommation de Ritalin ne cesse d'augmenter chez les élèves du Québec, il souhaite réduire sa médication et améliorer ses performances à l’école.
Pour ce faire, il est suivi par la neuropsychologue Isabelle Bourgault. Durant chaque séance d’une cinquantaine de minutes, il s’entraîne à maintenir son attention sur une tâche. Le jeune s’installe devant une vidéo de son choix accompagnée de musique. Si son attention se dissipe, la musique et les images deviendront saccadées. Il exercera ainsi son cerveau à mieux contrôler son attention afin que les images et le son soient rétablis. Le but est d’amener le jeune à comprendre et à contrôler son attention.
Olivier Normandin dit trouver le traitement amusant, mais tout de même exigeant.
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