14.08.2015 - La SPCA réclame l'interdiction des calèches à Montréal

La SPCA de Montréal réclame une réglementation qui mène à l'élimination des calèches dans les rues de la métropole québécoise, estimant que l'industrie inflige des souffrances aux chevaux. Des allégations que rejette Luc Desparois, un important caléchier de Montréal.

La branche montréalaise de la Société de prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA) lance sa campagne « Le centre-ville de Montréal n'est pas un endroit pour des chevaux ».

L'initiative intervient quelques jours avant les célébrations du 350e anniversaire du cheval canadien. L'événement doit avoir lieu samedi prochain dans le quartier Sud-Ouest où 30 calèches paraderont.

La SPCA lance également une pétition dans le but d'obtenir l'appui de la population dans sa croisade.

L'organisme appuie sa démarche en énumérant les accidents récents impliquant des chevaux. Un cheval a fait une chute à l'angle des rues Notre-Dame Ouest et Peel, dans le Vieux-Montréal, le 14 juillet dernier, et un autre s'est effondré, victime d'épuisement, la semaine dernière à Québec, rappelle l'organisme.

La SPCA précise que des chevaux travaillent souvent neuf heures par jour, sept jours par semaine, parfois par des chaleurs accablantes, pour rentrer, à la fin de leur journée de travail, dans des stalles où ils ne peuvent guère bouger.

L'organisme ajoute que les chevaux travaillent dans un environnement stressant, où le bruit des voitures et le risque de collision les mettent en danger, comme les passants qui les côtoient. Les années de marche sur le bitume - une surface anormalement dure pour les chevaux - leur causent des blessures aux pattes.

Coderre serre la bride

Le maire de Montréal, Denis Coderre, tempère les allégations de la SPCA qui parle d'une maltraitance généralisée envers les chevaux. Il explique que plusieurs changements ont été apportés à l'industrie depuis 2012 et que d'autres sont à prévoir d'ici l'automne, mais que son administration « a les choses bien en mains ».

L'administration Coderre a demandé à un organisme spécialisé de lui faire des recommandations dans le but d'améliorer la condition des chevaux dans l'industrie des calèches. Les recommandations de l'organisme à but non lucratif (OBNL) sont attendues pour l'automne et alimenteront la réflexion du maire Coderre quant à l'avenir des calèches à Montréal.

 

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