01.08.2015 - Lutte contre DAESH, ou quand Rob Nicholson se paie nos têtes

Peu d'éléments ont filtré d'une rencontre qui a eu pour théâtre le Château Frontenac à Québec jeudi, et qui réunissait, à huis clos, environ 150 représentants de l'Europe, de l'Irak, de la Syrie, de la Turquie et des Nations unies. Leur but? Peaufiner la stratégie destinée à anéantir le groupe armé État islamique (EI).

Le ministre canadien des Affaires étrangères, Rob Nicholson, qui était l'hôte de cette rencontre, en est ressorti porté par l'optimisme. Lui qui avait, le mois dernier, critiqué les efforts à son avis insuffisants de l'Irak dans cette lutte affirme maintenant que Bagdad donne sa pleine mesure. Et, à la lumière de ce qu'a affirmé à Québec son homologue irakien, Ibrahim al-Jafaari, Rob Nicholson se dit convaincu que la lutte contre l'EI « s'en va du bon côté ».

« Avec les discussions que nous avons eues, je suis très optimiste. Nous sommes du bon côté de cela et nous faisons ce qu'il faut faire. » — Rob Nicholson, ministre des Affaires étrangères du Canada

8 M$ de plus

Le ministre Nicholson a annoncé que le Canada était prêt à accroître son effort en injectant 8,3 millions de dollars supplémentaires en vue de soutenir les Irakiens dans différentes actions pour contrer le groupe armé, notamment en augmentant les mesures de sécurité aux frontières et en apportant davantage d'aide humanitaire.

Le viol comme arme de guerre

De hauts gradés de l'armée américaine, dont le général à la retraite John Allen, prenaient aussi part aux discussions qui ont notamment porté sur la violence sexuelle à l'endroit des femmes dans les zones de conflit. Le viol est une arme redoutable au sein du groupe armé État islamique.

La représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies sur la violence sexuelle en période de conflits, Zainab Bangura, est venue témoigner, relatant des récits plus horribles les uns que les autres, pour faire en sorte que la coalition soit au fait de cette réalité et agisse pour y mettre fin.

Après son témoignage, elle s'est montrée satisfaite de l'accueil reçu.

« Ils sont tous d'accord pour dire que ce problème doit faire partie des discussions », a-t-elle déclaré. Mais il y a beaucoup à faire notamment pour former les policiers, fournir des médicaments et apporter de l'aide psychologique à ces femmes violentées à répétition.

 

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