29.07.2015 - Assad : l’Occident n’est pas fiable dans sa lutte contre le terrorisme

Le président syrien Bachar al-Assad a violemment critiqué l’attitude de l’Occident à l’encontre du terrorisme, la qualifiant de grande hypocrisie, à laquelle personne ne peut se fier, car « le terrorisme n’en est un que lorsqu’il les touche, mais lorsqu’il nous atteint, il constitue  révolution, liberté, démocratie et droits de l’Homme ».

Assad qui s’exprimait devant un parterre de représentants d'organismes populaires, de syndicats et de chambres économiques à Damas, a également critiqué l’opposition syrienne de l’extérieur, l’accusant d’entretenir un lien étroit avec le terrorisme: «  les deux protagonistes sont financés par un seul et même maître, qui ne veut faire chanter les Syriens par le biais de deux parcours terroriste et politique pour transformer la Syrie en un vassal ».

Selon lui, toute partie qui ne prône pas l’élimination du terrorisme n’a aucune chance de voir le jour.

« Nous n’avons d’autre choix que de poursuivre notre lutte contre le terrorisme. Il n’y a pas d’économie, ni de culture, ni de sécurité, ni de morale là où le terrorisme s’installe », a-t-il indiqué.

S’exprimant sur le terrorisme, il a dit : «  c’est une pensée malade et une doctrine perverse qui est née et a grandi dans des milieux ravagés par l’ignorance et le sous-développement… Nul doute que c’est le colonialisme qui l’a conçu, en lui procurant tous les facteurs nécessaires et il continue à le faire ».

Il s’est interrogé comment ceux qui ont répandu la semence du terrorisme seraient-ils aptes à le combattre.

Selon lui, les changements de l’Occident ne peuvent être fiables, tant qu’il prône le double poids double mesure. «  Nous n’avons compté que sur nous-mêmes depuis le premier jour, et notre espoir est grand en les vrais amis du peuple syrien ». 

Selon lui, la Russie et la Chine sont garants contre la transformation du Conseil de Sécurité en un outil pour menacer les peuples et détruire les pays comme la Syrie.

Évoquant l’aide fournie par l’Iran à la Syrie, qui s'est selon lui limité à l'expertise militaire, il a expliqué que  « la bataille n’est pas celle d’un État, d’un gouvernement, ou d’un président, mais celle de tout un axe qui représente une voie vers l’indépendance, la dignité, les intérêts des peuples et la stabilité des patries ».

Selon le numéro un syrien, la seule initiative que les Occidentaux admettent et applaudissent est que « nous leur soumettions notre patrie, ce qu’ils n’obtiendront jamais ». 

 

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