Notre « héros » national, le « sauveur » de la Patrie, l’inflexible négociateur Laurent Fabius qui a brisé les reins (à force de trop rire) de son homologue iranien, entame mercredi une visite historique en Iran, non sans répercussion pour nous, Juifs de France.

Ce cher ministre des affaires étrangères se réjouit de l’accord nucléaire conclu avec l’Iran, qui repousse illusoirement de quelques années l’acquisition de la bombe atomique par Téhéran, ignorant la menace plus large de l’antisémitisme patronné par l’Iran aux Juifs quel que soit l’endroit où ils se trouvent, et en particulier aux Juifs de France.

Avec la levée des sanctions économiques à son encontre, l’Iran ne va pas se contenter de financer le terrorisme international, il va financer ses officines antijuives de par le monde, qui sous couvert de l’antisionisme, incitent à la haine des Juifs et de leurs institutions locales.

Le monde se focalise sur l’acquisition par l’Iran d’armes nucléaires et la menace posée par Téhéran sur Israël. C’est une vue trop étroite. Les appels à la destruction de l’État juif, lancés jusqu’à aujourd’hui par le régime iranien, ne sont rien d’autres que des appels à l’anéantissement des Juifs.

Alors que la communauté internationale se réjouissait de l’arrivée au pouvoir du prétendu « modéré » Rohani, l’Iran n’a pas hésité en février dernier à lancer un concours de dessins raillant la Shoah, sous prétexte d’une nouvelle caricature du Prophète Mahomet publiée par le journal satirique français Charlie Hebdo. L’Iran pratique ouvertement un antisémitisme d’État.

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