22/07/2015 – 08H00 Dinan (Breizh-info.com) – Que s’est-t-il passé réellement à Dinan la semaine dernière ? Après les graves incidents qu’a connus la petite ville – une bande de jeunes squattant le centre-ville historique avait tabassé un homme accusé d’avoir bousculé une des filles (mineure) venue le provoquer – les langues commencent à se délier.
L’homme en question – qui, selon plusieurs témoignages, s’était borné à se défendre – est finalement poursuivi pour « violences volontaires ayant entraîné une ITT supérieure à 8 jours ». Dans le même temps, l’une des mineures de ce groupe d’agresseurs a été placée dans un foyer à Rennes. Trois autres membres sont interdits de séjour à Dinan. Des poursuites en correctionnelle seront engagées « plus tard » pour les majeurs et devant le tribunal pour enfants pour les mineurs.
Or le week-end dernier certains membres de la bande n’ont pas hésité à retourner sur les lieux de leur méfait. Ils auraient menacé de représailles plusieurs personnes, notamment « de venir avec une machette », sans que la gendarmerie n’intervienne.
Celle-ci a cependant été renforcée par 8 gendarmes mobiles. Ils patrouillent désormais de 23H00 à 4H00 du matin dans le centre-ville. « Je suis persuadé qu’ils seront partis à la fin de l’été, quand les touristes repartiront » nous explique un habitant du quartier. « Mais il est vrai que depuis qu’ils sont là, armés, on se sent un peu mieux, même s’ils sont peu nombreux ».
Le procureur de Saint-Malo Alexandre De Boschère tout comme la gendarmerie, par la voix du capitaine Yger, tentent de minimiser les faits. Ils les imputent à la fois à la victime principale mais également aux patrons et aux clients des débits de boisson du centre-ville historique de Dinan . « Les patrons de bar ne doivent d’ailleurs pas s’exonérer de leur responsabilité dans cette affaire, notamment l’un d’eux qui aurait exhibé une arme» a indiqué le magistrat.
Une prise de position qui passe mal chez ceux qui contribuent toute l’année à l’animation de la ville de Dinan, un des fleurons touristiques de la Bretagne. Ceux-ci ont l’impression d’être totalement abandonnés par les pouvoirs publics. Sur le site Internet de l’hebdomadaire local, ils étaient mardi soir 69% des sondés à déclarer ne pas se sentir en sécurité dans la « Rue de la Soif », à Dinan, le soir…
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