Dans une missive adressée hier au Mécanisme Européen de stabilité, Athènes demande un prêt sur trois ans en échange de réformes fiscales et sur les retraites. Le FMI assure qu'une restructuration de la dette grecque est nécessaire, prenant le contre-pied des Européens qui rejettent une telle option.
Alors que la chancelière allemande, Angela Merkel, refuse toujours d'envisager une renégociation de la dette grecque, Christine Lagarde, la directrice générale du FMI affirme de son côté qu'une restructuration de la dette, qui flirte avec les 180% de son PIB, est "nécessaire".
"Une restructuration de la dette (...) est selon nous nécessaire dans le cas de la Grèce afin qu'elle ait une dette viable", a-t-elle déclaré mercredi à Washington.
Dans un rapport publié le jeudi 2 juillet, le FMI rapportait que le Grèce aurait besoin d'une nouvelle aide de 36 milliards d'euros des Européens (Union Européenne et BCE) dans les trois prochaines années, et ce même si le pays acceptait le plan des créanciers. Pour rappel, ce dernier, soumis à référendum dimanche dernier, a été massivement rejeté par les Hellènes.
Le FMI "pleinement impliqué" dans la recherche d'une solution
Depuis le mardi 30 juin, Athènes est officiellement en défaut de paiement auprès du FMI puisque le pays n'a pas été en mesure d'honorer le remboursement de 1,56 milliard d'euros à l'institution financière. Et, malgré les sollicitations de la Grèce pour obtenir un report de paiement, l'institution financière n'avait pas donné de réponse favorable. Hier, Christine Lagarde a assuré qu'elle restait "engagée" pour trouver une solution à la crise dans le pays.
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