25.06.2015 - Brest, France : la mairie socialiste autorise la construction d’une école coranique salafiste (coût du projet : 830 000 euros)

BREIZATAO – NEVEZINTIOU (24/06/2015) Depuis plusieurs semaines une intense polémique agite la ville de Brest. Son objet ? La délivrance par le maire socialiste de la ville, François Cuillandre, d’un permis de construire pour une école coranique – une “madrassa” – qui accueillerait des centaines d’enfants par an. Annoncée au printemps, le maire François Cuillandre a décidé de soutenir l’initiative. Les socialistes brestois observent par ailleurs la loi du silence quant à leur politique délibérée de soutien au salafisme.

Salafisme

Le chef du projet n’est autre que l’imam salafiste de Brest, Rachid Abou Houdeyfa. De son vrai nom Rachid El Jay, l’imam est né en 1980 et a grandi à Brest dans le quartier ethnique occupé de Pontanezen.

Rachid Abou Houdeyfa est étroitement encadré par les services de renseignements français et bénéficie par ailleurs du soutien explicite du PSF qui dirige la ville, ainsi que celui de la presse, notamment du journal Le Télégramme.

S’il appartient à la mouvance salafiste, l’imam sait qu’un certain nombre de limites ne peuvent être franchies ouvertement sans subir les réactions de la police politique républicaine.

Plutôt que de se lancer dans des prêches incendiaires, des condamnations d’Israël ou des critiques à l’encontre de la diplomatie française, Rachid Abou Houdeyfa préfère se focaliser sur des travaux de plus longue durée, moins visibles mais beaucoup plus décisifs à terme.

Il représente donc le compromis qui prévaut actuellement entre le gouvernement central et l’immigration islamique : islamisation, oui, à condition qu’elle soit ordonnée, discrète et légaliste.

Bienveillance du Télégramme

Rachid Abou Houdeyfa bénéficie donc de la bienveillance de la structure étatique et para-gouvernementale, qui le perçoit comme un moindre mal.

Le Télégramme, intégré dans cette structure et lié au ministère de la Défense en raison de la présence de la force nucléaire française à Brest, a multiplié les articles d’une complaisance rare au sujet de l’intéressé, singulièrement après les attentats de Charlie Hebdo.

Le but de la presse du régime républicain consistant bien sûr à empêcher une réaction de résistance de la part de la population bretonne, ce que redoute fortement le gouvernement central ainsi que la gauche socialiste, clientélisme électoral oblige.

On peut ainsi lire que l’imam fondamentaliste serait la cible privilégiée des djihadistes dans un article intitulé “L’imam brestois qui hérisse les jihadistes” (source). Le salafisme comme rempart au djihadisme ? Oui, à en croire Le Télégramme qui ne recule devant aucun excès de désinformation.

Le journal est aligné sur la ligne du gouvernement français, pour les raisons précitées, et applique les consignes pour ce concerne la propagande à diffuser. Mot d’ordre donc : promouvoir un “islam de France” et incidemment “de Bretagne”, conformément aux instructions générales de l’Otan, de l’ambassade des USA en France et des agents liés à Washington au sein du gouvernement (source).

 

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