25.06.2015 - Des systèmes politiques à bout de souffle ? Le cas du Chili

Au mois de mai, Michelle Bachelet, Présidente du Chili, a modifié son gouvernement, suite à une corruption effroyable de celui qu’elle dirigeait. Une fois de plus, des « canailles » ont été remplacées par d’autres du même type.

Le Chili s’est converti en modèle occidental. Ces régimes, du Chili à la France en passant par les EU ou la Suède sont incapables de décider quoi que ce soit d’important pour les peuples. Le trafic, à des fins d’enrichissement personnel, bornent l’horizon des nouvelles catégories d’administrateurs. En se généralisant, le paradigme du « voyou politique » génère chaque jour plus de dangers.

La bande des quatre

Au Chili aussi, la bande des quatre passe d’un ministère à l’autre.

Le Ministère du développement social a été affecté a un dénommé Marcos Barraza. Il était Président du directoire de la société Libertad, propriétaire des immeubles de l’Université Arcis. Sous sa direction, fin 2012, des immeubles de l’Université furent vendus pour que les associés, membres du parti communiste, puissent se remplir les poches.

Le Ministre du Budget, Rodrigo Valdés, est un ancien de la Banque Centrale qui faisait payer très cher les transactions sur certains types de compte.

Deux autres ministres, Jorge Insunza y Marcelo Díaz sont des lobbyistes au service d’entreprises voraces.

Jorge Insunza incite à gaspiller de l’argent public dans les licences Microsoft alors qu’il existe des logiciels libres, choix effectué par la Chine en particulier. Quand à Marcelo Díaz, secrétaire général du gouvernement, il est un lobbyiste au service de quelques causes douteuses.

Un problème de légitimité

Dans un cadre globalitaire/occidental dirigé par des oligarques, la corruption devient la norme. Cet Occident a de plus en plus de difficultés à apparaître bon et juste, “pur” selon la terminologie bigote dont ils raffolent. Les politiques au service des entités économiques mondiales cherchent des astuces pour maintenir le statut quo, soit en changeant de gouvernement, soit en proposant une assemblée constituante. La crise ouverte, sans proposition de solutions, entre la fonction politique et les trafiquants annule la légitimité des factions en possession d’État. Il leur reste soit à organiser une tyrannie obscène, selon le processus bien réussi en Europe, l’anti-FRAT (Fascisme, Racisme, Antisémitisme, Totalitarisme) soit à convaincre qu’il n’y a pas d’alternatives.

 

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