Elle s’appelait « Rubis ». Cette agnelle, génétiquement modifiée avec une protéine de méduse par l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), a été envoyée à l’abattoir et s’est donc retrouvée dans une assiette française à l’automne dernier. « Qui l’a mangé ? Interroge Le Parisien qui révèle cette affaire complètement folle ce mardi. Nul ne le sait. On sait juste que la viande est sortie d’un abattoir francilien en novembre 2014. »
Selon le quotidien, l’Inra – qui précise que « la consommation de cette viande ne présente pas de risques sanitaires » – a diligenté une enquête interne avant de saisir la justice la semaine passée pour « mise sur le marché d’un produit consistant en organismes génétiquement modifiés ou contenant de tels organismes ».
Sur son site, l'Inra précise que «Rubis» avait été modifiée génétiquement avec une protéine de méduse dans le cadre d'un programme de recherche en cardiologie humaine. Pour s'assurer du succès de greffes cardiaques, les animaux sont couplés avec une protéine baptisée Green Fluorescent Protein. Celle-ci permet, comme chez les méduses, de rendre la peau fluorescente ou transparente afin d'analyser comment se comporte le système interne de l'animal.
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