02.09.2014 - Musée Juif de Bruxelles: attentat antisémite ou supercherie d’Etat ?

J’aimerais partager avec vous mon analyse du prétendu attentat au musée juif de Bruxelles :

Le 24 mai 2014, veille des élections fédérales, régionales et européenne en Belgique, une fusillade éclate au musée juif du Bruxelles et fait 4 morts. Le premier attentat antisémite d’ampleur depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Enfin, c’est ce qu’on nous dit…mais est-ce vraiment la réalité ? J’ai enquêté sur cette prétendue tragédie qui est venue entacher la capitale belge et qui a fait rejaillir le spectre de l’antisémitisme à moins de 24h d’un scrutin capital pour l’avenir de notre pays. Comme tout bon enquêteur qui se respecte, je me suis demandé à qui profite le crime ???

Revenons tout d’abord sur les faits tels qu’ils se sont déroulés avant que ceux-ci ne soient totalement déformés par les autorités et les médias. Etant aux premières loges et concerné indirectement par cet événement, j’ai suivi de très près toutes les informations communiquées au fil de cette terrible soirée du 24 mai.

Samedi 24 mai, 15h28, quartier du Sablon en plein cœur de Bruxelles, alors qu’un soleil de plomb brille sur la capitale belge, une Audi A6 noire immatriculée 9-AAA-130 s’immobilise en double file à hauteur du 21, Rue des Minimes. Un homme sort du côté passager muni de 2 sacs à dos. A peine entré dans le Musée juif de Bruxelles, l’homme sort de son sac une arme et tire sur des visiteurs. Selon les autorités, 3 personnes décèdent sur le coup. Une 4ème décèdera à l’hôpital quelques jours plus tard.

Comme si de rien n’était, le tireur remonte dans l’Audi et prend la fuite. Par chance, un témoin relève la plaque d’immatriculation !

Peu après la tragédie et en quelques minutes, les rues sont bouclées. La présence policière est à son comble. Tous les médias sont présents, tous les politicards également. Didier Reynders, Joëlle Milquet, Elio Di Rupo, Olivier Maingain, Yvan Mayeur, Viviane Teitelbaum, Annemie Turtelboom,… La récupération politique d’un tel événement est une aubaine pour ces chasseurs d’images. L’électeur moyen qui ne sait trop pour qui voter la veille des élections appréciera sans doute la vaillance et le courage de ces soldats de la liberté en quête de légitimité.

C’est ce 24 mai que la Belgique se découvre un super héros ! Super Didier, Ministre des Affaires Etrangères, était sur place. Il a entendu les coups de feu et a couru au secours des victimes. Il devait vraiment être à quelques mètres des faits car, à la télévision, pas une seule trace de transpiration sur sa chemise. Il a pourtant, selon lui, appelé l’ambulance et s’est précipité pour tenter de porter secours aux victimes. Sans les toucher j’imagine puisqu’il n’a pas une seule trace de sang sur ses vêtements… Il est tellement choqué par cet événement qu’il sort livide du musée mais donne immédiatement après les faits une multitude d’interviews devant les caméras. Une chance inespérée à moins de 12 heures du début des élections ! Super Didier termine sa journée dans un restaurant chic de la chaussée d’Ixelles, le Cose Cosi où des militants de DEBOUT LES BELGES le surprennent entouré de toute son équipe et satisfait du travail accompli. Que voulez-vous, la violence, ça creuse l’appétit…

Les interviews se poursuivent durant toute la soirée. Tous les responsables politiques en profitent pour montrer leurs tronches « colgatées » et récupérer politiquement cet événement dramatique.

Ils seront aidés par Joël Rubinfeld, le président de la Ligue Belge contre l’Antisémitisme (LBCA) et ancien Vice-Président du Parti Populaire de Mischaël Modrikamen, qui dira moins de 2h après les faits et sur toutes les chaînes de télévision nationales et étrangères que « ce qui s’est passé était prévisible » car « Nous assistons ces dernières années à une libération de la parole antisémite. Elle reprend du poil de la bête, notamment à travers les discours de l’humoriste Dieudonné ou du député belge antisémite Laurent Louis  ». Nouvelle récupération politique !

Cette intervention irresponsable n’est pas anodine. Joël Rubinfeld m’en veut terriblement. En quittant le PP en 2011 alors que j’étais son seul et unique député, j’ai fait perdre au Parti Populaire la coquette somme de 40 000 euros par mois, une somme qui pour moitié revenait tous les mois à Joël Rubinfeld (15 000 euros pour son salaire de Vice-Président et 5000 euros pour la location du siège du PP dont il était propriétaire à l’Avenue Molière).

Au soir du drame de Bruxelles, Joël Rubinfeld s’est fait l’allié des anciens partis politiques dont il a été membre par le passé : le MR et le PP ! Il se fait même l’allié du PS toujours friand de lutter contre les prétendus racistes et pseudos antisémites.

Le but était clair : permettre le développement du sionisme et décourager les citoyens de me soutenir moi et mon mouvement DEBOUT LES BELGES à quelques heures des élections en me mettant sur le dos une responsabilité totalement surréaliste dans le meurtre commis à Bruxelles. Moi, qui tenais un meeting en plein air et sans la moindre autorisation au moment des faits à Charleroi et dont personne n’avait parlé, je serais responsable moral de cette tuerie prétendument antisémite ! Vous imaginez un peu ? Je comprends mieux pourquoi les autorités communales de Charleroi nous ont laissé tenir notre meeting en plein centre-ville sans intervenir. Savaient-elles qu’on préparait contre DEBOUT LES BELGES une attaque atomique ? Comme à chaque fois qu’on se déplace quelque part nous avons droit à un comité d’accueil policier, même pour distribuer des tracts sur les marchés, cette tolérance du 24 mai à notre égard ne peut nous sembler que suspecte…

Ainsi, à quelques heures des élections, on m’accusait d’être responsable de cet attentat antisémite à cause de mes prétendus appels à la haine des Juifs. On m’avait déjà accusé d’être à l’origine d’un coup d’Etat au Congo visant à renverser le président fantoche de la RDC, Joseph Kabila, me voilà maintenant cité comme responsable de la tuerie antisémite du musée Juif de Bruxelles ! Peut-être apprendrons-nous dans quelques semaines que j’étais le commanditaire des attentats du 11 septembre 2001 voire le conseiller d’Adolf Hitler en 1940… Comme on sait, plus c’est gros et plus ça passe !

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