07.06.2015 - La guerre contre l’argent liquide, un phénomène global

De plus en plus d’institutions cherchent à vous rendre difficile la simple tâche qu’est de convertir votre capital en liquide.

A l’échelle globale, plus de cinq trillions de dollars de dette ont des rendements négatifs en termes nominaux, ce qui signifie que les obligations s’échangent à taux de rendement négatif, ou que les investisseurs doivent payer pour en être propriétaires.

Et les obligations ne sont pas uniques en leur genre. La Suisse, le Danemark et d’autres pays font payer l’ouverture de comptes de dépôt auprès de leurs banques. En France et en Italie, il est interdit d’effectuer des transactions de plus de 1.000 euros en liquide.

En Louisiane, il est désormais interdit d’acheter des biens d’occasion en liquide. Et ce n’est que le début. La guerre contre l’argent liquide ne devrait que s’intensifier au cours de ces prochaines semaines.

L’idée est simple. Une majorité des entités financières du monde sont insolvables. En conséquence, si de grosses quantités de monnaie digitales étaient converties en liquide, des firmes imploseraient très vite.

C’est vrai pour l’ensemble des banques du monde. L’effet de levier des banques européennes est de 26 pour un. En clair, cela signifie qu’elles ne disposent que d’un euro de capital pour 26 euros d’actifs (achetés grâce à de la monnaie empruntée).

Et le système financier des États-Unis ne s’en tire pas mieux. La vaste majorité de sa masse monétaire est digitale. L’argent physique ne représente qu’un peu plus d’1,36 trillion de dollars, contre 10 trillions de dollars pour les comptes en banque, 20 trillions pour les actions, et 38 trillions pour les obligations.

Au sommet de la pile se trouve le marché des produits dérivés, qui représente plus de 220 trillions de dollars.

Si vous pensez que les banques ne sont pas inquiètes des dégâts que ce que ce marché pourrait causer, sachez que JP Morgan a convaincu le Congrès de faire payer les contribuables pour ses transactions de produits dérivés. Cette même banque interdit aujourd’hui à ses clients de déposer du liquide dans des coffres de dépôt.

Ce n’est que le début. Il est impossible de convertir de grosses quantités d’argent en liquide où que ce soit aux États-Unis. Même les grosses banques ont besoin d’un préavis de vingt-quatre heures pour un retrait de 10.000 euros. Et ce sont des banques qui ont sur leurs bilans plusieurs trillions de dollars d’actifs !

Ce n’est que le début…


Source : 24hGold

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