01.09.2014 - Le protestantisme : une secte juive

Les première et seconde révolutions anglaises

Le protestantisme anglais naît avec le divorce d’Henri VIII Tudor : la religion anglicane (1534) est influencée non par Luther (†1546), Melantone (†1560) ou Zwingli (†1531), mais par le Hollandais Érasme (1466-1536). [ndlr : le protestantisme et ses rois donneront un autre aspect à l’Angleterre qui malheureusement influencera plus tard lar marche du monde. Cette Angleterre qui prépare le terrain à une révolution industrielle et à la loi de l’argent, n’a rien à voir avec l’Angleterre de ces rois catholiques, comme Henry III, à propos duquel Guy William Carr dansLes pions sur l’échiquier : « Les rois de l’argent, les rabbins et les anciens (les sages) faisaient partie des Illuminati : cela fut définitivement établi lors de l’enquête ordonnée par le roi Henry III après le Crime Rituel de St Hugh de Lincoln, en 1255. Dix-huit Juifs furent reconnus coupables et exécutés, après avoir été jugés. En 1272, le roi Henry mourut et Edouard Ier devint roi d’Angleterre. Il ordonna aux dirigeants Juifs d’abandonner la pratique de l’usure et en 1275, il fit voter par le parlement les « Statuts de la Juiverie ».]

Bien plus modéré que le luthéranisme, l’anglicanisme s’inscrit dans une voie médiane entre le protestantisme dogmatique et le catholicisme liturgique.

Au XVIIe siècle, les anabaptistes se déplacèrent de la Hollande à l’Angleterre et fusionnèrent avec les Lollards (les Paupéristes hollandais du XIVe siècle). La première révolution anglaise (1648) coïncide avec la relance de l’anabaptisme allemand de Münzer et de l’Anglais Storch, commandés par John Lilburne (†1657), une des têtes les plus extrémistes de l’armée puritaine (antitrinitaire, avec de fortes tendances anabaptistes). Lilburne est à l’origine de la secte des Ranters, fondée par David George de Delft, qui fusionnèrent avec les Quakers en 1650 et dirigés par Oliviero Cromwell.

 

Les étapes des deux révolutions anglaises sont les suivantes : en 1603, avec la mort de la reine Elisabeth s’éteint la maison des Tudor et commence le règne des Stuart avec Jacques Ier (1603-1625). Sa politique était fortement absolutiste et antiparlementaire. D’un point de vue religieux, il était anticatholique et anti-puritain. Ensuite, les puritains ou calvinistes anglais, en 1620, lâchèrent l’Angleterre et sur le navire Mayflower rejoignirent l’Amérique. La partie septentrionale fut conquise par des colonies hollandaises et britanniques et appelée « Nouvelle Angleterre », qui en 1776 changea de nom en « États-Unis d’Amérique ». La partie centro-méridionale fut conquise par les Espagnols et les Portugais. [ndlr : Calvin, d’origine juive autorisa toutes les formes de cultes aux Pays-Bas, sauf le culte catholique. En revanche, même la prostitution, dont on connaît la race des tenanciers, était autorisée : le protestantisme se montre très ouverts sur les mœurs et répressif avec la vérité. Dans Les pions sur l’échiquier, William Guy Carr mentionne : « Contrairement à l’opinion répandue, le Calvinisme est d’origine juive. Il fut délibérément conçu pour diviser les fidèles des religions chrétiennes et le peuple. Le véritable nom de Calvin était Cohen ! Lorsqu’il vint de Genève en France pour commencer à précher sa doctrine, il se fit appeler Cauin et il devint ensuite « Calvin » en Angleterre. Rares ont été les complots révolutionnaires non éléborés en Suisse et rares, les dirigeants révolutionnaires Juifs qui n’ont pas changé leur nom ! »]

 

À Jacques Ier succéda Charles Ier (1625-1649), lequel durcit l’absolutisme royal contre le parlement anglais et l’absolutisme religieux anglican contre les puritains et les Catholiques. Les calvinistes écossais se révoltèrent contre le roi en 1637. En 1642, une guerre civile éclate entre le roi et l’armée du parlement dirigé par Olivier Cromwell qui vainc le roi en 1645 et après un long procédé le fit condamner à mort en 1649. Ensuite, il y eût en Angleterre une forme de gouvernement républicain et dictatorial de 1649 à 1659, sous Olivier Cromwell et son fils.

Pendant cette décennie, l’Angleterre combattit l’Irlande catholique, contre la Hollande (1652-1654) et l’Espagne hollandaise (1657-1659), avec la France du Cardinal Mazarin (†1661), pour obtenir la prédominance sur le monde ; et à l’intérieur, contre les Levellers (niveleurs), une secte encore plus radicale du calvinisme ou du puritanisme anglais. Olivier Cromwell mourut en 1658. Son fils se démit après une seule année de pouvoir [ndlr. Grâce à la contre-révolution du général Monk.] Le pouvoir revint aux Stuart avec le roi Charles II (1660-1685), qui était fortement absolutiste en politique, mais en religion n’était pas hostile au catholicisme.

Son frère, Jacques II (1685-1688), lui succéda en poursuivant l’absolutisme politique et se rapprocha du catholicisme : il fit baptiser son fils aîné. Ensuite, le parlement se révolta et appela à régner le souverain hollandais Guillaume III d’Orange (1688-1702), qui était calviniste et maçon. Il s’agit de la seconde révolution anglaise appelée « glorieuse » par les néoconservateurs anglo-américains et par les théo-conservateurs italiens. À partir de 1688, en Angleterre, une monarchie constitutionnelle où gouverna le parlement vit le jour.

La révolution anglaise est contemporaine de « la révolution industrielle, dans laquelle, en 1733, se développa la technologie (qui existait déjà), mais fut appliquée à la production économique et industrielle. L’invention du métier mécanique actionné par l’énergie hydraulique (1733-1769) mit fin au travail artisanal, à la petite agriculture et au travail à domicile.

L’entreprise moderne naquit avec un haut chiffre, entre 1600 et 1000 ouvriers réunis dans une seule entreprise, répétant les mêmes actions de 16 à 18 heures par jour.

Dans les premières mines de charbon, les ouvriers prenaient beaucoup de risques. En parallèle, l’industrie métallurgique se développait. Enfin, en 1768, la vapeur (qui était déjà connue) entre dans l’industrie : elle sert à transporter des chariots chargés de charbon à l’extérieur de la mine, actionner les machines des entreprises, et plus tard, des locomotives.

L’urbanisme dégradé et aliénant fut une conséquence de la révolution industrielle. Les ouvriers vivaient dans des bidonvilles, à proximité des entreprises. À Manchester, de 1690 à 1800, la population est passée de 6 mille à 80 mille habitants. Les paysans et les artisans restèrent sans emploi et en proie à la famine.

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