Les pédophiles pourraient bientôt être traités grâce à la réalité virtuelle. À l’Institut Philippe-Pinel à Montréal, on utilise des avatars pour évaluer les risques de récidives des délinquants sexuels.
Dans cet hôpital psychiatrique universitaire, les intervenants observeront de leurs propres yeux le comportement de pédophiles dans un parc en présence d’enfants. Grâce à un laboratoire à la fine pointe de la technologie, les patients seront plongés dans un environnement virtuel où ils pourront interagir avec des avatars représentant des victimes potentielles, dans le cadre d’un projet de recherche.
«On veut étudier leur capacité à détecter les occasions de commettre des actes criminels. On veut voir si la réaction est différente envers un enfant entouré d’un parent et envers un enfant seul dans un coin plus isolé par exemple», explique au Journal Shawn Marschall-Lévesque, coordonnateur du Laboratoire d’évaluation des préférences sexuelles à l’Institut Philippe-Pinel, en marge d’une présentation faite au congrès de l’ACFAS.
Avatars plus vrais que nature
Dans le cadre d’un autre projet de recherche, les chercheurs évalueront les réactions des délinquants sexuels à des avatars plus vrais que nature. Un anneau de caoutchouc installé autour du pénis permet d’en mesurer les effets.
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