27.05.2015 - Agents provocateurs au service de l’État canadien

Avec l’adoption du projet de loi antiterroriste C-51, les membres du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) pourront commettre toutes les infractions prévues au Code criminel, à l’exception de celles ayant pour effet de causer des lésions corporelles ou la mort d’une personne, de porter atteinte à l’intégrité sexuelle d’un individu ou de détourner ou contrecarrer le cours de la justice.

Lors du débat sur C-51, plusieurs intervenants avaient manifesté la crainte que ces nouveaux pouvoirs puissent se traduire par la répétition des abus perpétrés par la GRC durant les années ’70.

Or, nul besoin de remonter jusqu’à 40 ans en arrière, à une époque où le SCRS n’avait d’ailleurs pas encore été créé, pour trouver des cas spectaculaires de dérapages des services secrets canadiens.

Marc-André Boivin, Grant Bristow et Joseph Gilles Breault ont tous trois été informateurs pour le SCRS ; et tous trois ont fait parler d’eux dans les journaux en raison de leur participation à diverses infractions criminelles pendant qu’ils mouchardaient pour les services secrets canadiens.

Pendant 15 ans, Marc-André Boivin a mené une double carrière comme informateur et permanent syndical à la CSN, dans la région de Québec, avant d’être condamné à 15 mois de prison, en 1987, pour sa participation à des projets d’attentats à la bombe visant des propriétés du businessman Raymond Malenfant.

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