La Commission européenne a autorisé aujourd’hui l’importation et la commercialisation de 19 OGM dans l’Union européenne. Ils viennent s’ajouter aux 58 produits transgéniques dont la commercialisation est déjà autorisée.
Cette décision concerne 10 nouveaux organismes génétiquement modifiés (OGM) destinés à l’alimentation humaine et animale, 7 renouvellements et deux autorisations d’importation d’œillets transgéniques. 11 de ces produits sont élaborés par le géant américain Monsanto, 9 par son compatriote Dupont et par les firmes allemandes Bayer et BASF.
Le communiqué de la Commission précise que «les autorisations délivrées ne permettent pas la culture des OGM concernés» et que «les autorisations sont valables pour dix ans et tout produit obtenu à partir de ces OGM sera soumis aux règles de l’Union en matière d’étiquetage et de traçabilité».
Deux jours auparavant, la Commission européenne avait proposé aux États membres de l’Union une réforme leur permettant d’interdire individuellement l’utilisation des OGM. Elle prévoit que chaque gouvernement pourra les prohiber sur son territoire.
Les États membres sont divisés sur la question, le Royaume-Uni, l’Espagne et les Pays-Bas étant favorables aux OGM, la France et l’Allemagne y étant hostile. Pour s’en préserver, les États devaient décréter des clauses de sauvegarde ou des mesures environnementales et sanitaires d’urgence. Si la réforme est acceptée mercredi prochain, ils pourront invoquer des motifs de politique agricole ou socio-économiques.
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