21.08.2014 - Des origines sataniques et kabbalistes du socialisme et de la démocratie

Texte tiré de l’article de don Curzio Nitoglia, Igor Safarevic: “Le Origini Ereticali del Comunismo”

Le huitième livre du mathématicien russe Igor Safarevic,The Socialist Phenomenon (Le socialisme mondial), publié en 1980, est un excellent support pour comprendre les origines hérétiques qui rapprochent les mouvements socialistes, communistes et libertaires.

L’anarchisme, le libéralisme et le social-communisme sont substantiellement similaires (autonomie de l’homme) et accidentellement différents (dictature de la ploutocratie pour le libéralisme et dictature du prolétariat pour le communisme). L’anarchisme est, quant à lui, un mélange de libéralisme libertaire et de communisme, dont l’objectif est de parvenir à une société sans classe comme le communisme, mais immédiatement et individuellement, sans passer par la révolution scientifiquement et collectivement organisée par les dirigeants marxistes.

Origines religieuses et hérétiques du socialisme

Safarevic montre avec pertinence les origines religieuses et hérétiques du socialisme dès l’antiquité païenne, au Moyen-âge, avec la réforme protestante et lors de la révolution anglaise. Pour ce faire, il remonte au gnosticisme et au manichéisme du IVe siècle av. J.-C. jusqu’au IIe siècle ap. J.-C. ; aux périodes médiévales avec le catharisme ; et postmédiévales avec le paupérisme, le millénarisme, l’anabaptisme et le puritanisme britannique de la Première révolution anglaise de 1648.

La nature communautaire des sectes chrétiennes et de l’idéologie socialiste, du manichéisme à la révolution anglaise, est le caractère commun de ces mouvements hérétiques qui prennent leur source déjà dans le manichéisme, la Kabbale et le gnosticisme « chrétien », du IIe siècle ap. J. –C, jusqu’à la révolution anglaise des XVIIe et XVIIIe siècles, où naissent les néo-conservatismes britannique et américain. Les hérétiques prétendent que l’homme a une dignité infinie et le monde une perfection absolue, glissant ainsi dans le panthéisme. Le gnosticisme ancien est la matrice de toutes les hérésies socialistes et le paganisme en est leur dénominateur commun. En outre, ils font semblant de prôner le renversement violent de la société par la masse (marxisme) ou par un changement utopique de l’individu (anarchisme). Ils voudraient construire déjà dans ce bas-monde un « nouveau paradis terrestre » dans lequel règneraient le bonheur et la justice absolue, niant ainsi l’au-delà.

L’abolition de la famille, avec la communauté des épouses et la rupture du lien parents ou géniteurs/enfants (société du libre esprit et du libre amour), l’abolition de la propriété privée (le marxisme) et le bien-être matériel au plus haut point (le libéralisme), sont les objectifs de ces mouvements.

 

Dans l’Antiquité classique grecque, Aristophane (†385 av. J.-C.) et Platon (†347 av. J.-C.) et, les hérésies chrétiennes comme les Nicolaïtes, au Ier siècle ap. J.-C., prêchaient la communauté des biens et des épouses. De manière semblable, au IIe siècle, les Carpocratiens, se considérant au-delà du bien et mal, défendaient le libre amour et le salut par le péché.

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