23.12.2018 - L'acte 6 des Gilets jaunes, un retour aux «années 1930» ? C'est l'avis du gouvernement français qui « fait dans son froc»

Moins nombreux mais tout aussi déterminés, des dizaines de milliers de Français se sont rassemblés pour l'acte 6 des Gilets jaunes, qui a été émaillé d'incidents isolés. Violences et polémiques que le gouvernement a passées en revue.

«Donc, "on" lynche des policiers, "on" chante la quenelle de Dieudonné à Montmartre, "on" reprend les codes des années 1930 pour renverser la République, "on" décapite l’effigie du président... Derrière ces "on", un seul visage, lâche, raciste, antisémite, putschiste. Stop», a écrit tweeté le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, le 22 décembre, jour d'une nouvelle mobilisation du mouvement des Gilets jaunes.

Selon les chiffres du gouvernement, l'acte 6 du mouvement des Gilets jaunes a mobilisé ce 22 décembre 38 600 participants sur le territoire français, déterminés à exprimer leur désaccord avec le gouvernement. Certains rassemblements ont été marqués par des violences isolées, notamment contre des journalistes ou des policiers. Les forces de l'ordre, de leur côté, on fait usage de la force, et notamment de gaz lacrymogènes. 220 interpellations ont été menées.

Ce nouvel épisode de mobilisation a également été marqué par diverses polémiques : décapitation d'un pantin représentant Emmanuel Macron à Angoulême ou encore références de Gilets jaunes à l'humoriste Dieudonné à Paris.

Une enquête a en outre été ouverte après des propos négationnistes présumés qui auraient été tenus dans le métro par trois Gilets jaunes.

L'exécutif ne s'est pas étendu sur les revendications de la majorité du mouvement, comme le référendum d'initiative citoyenne (RIC) ou encore la démission du chef de l'Etat. Il a préféré concentrer son attention sur des incidents et autres actes isolés.

«L'ordre doit régner» face aux «codes des années 1930»...

Dans la lignée du message publié par le porte-parole du gouvernement, le Premier ministre Edouard Philippe a insisté sur le simulacre de décapitation d'Emmanuel Macron. Et, tout comme Benjamin Griveaux, Edouard Philippe a déploré «des agressions d’une violence inouïe contre des policiers» ou encore ce qu'il a qualifié de «gestes antisémites en plein Paris», appelant à «une condamnation unanime et des sanctions pénales».

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