La baisse de la natalité suit en général la courbe des revenus : plus le revenu d’une famille est élevé, moins les femmes ont d’enfants. Ainsi, dans les foyers aisés, la maternité est plus tardive, vers 31 ans, alors que dans les milieux modestes, les femmes ont des enfants vers 28-29 ans.
Les femmes immigrées ont un taux de fécondité plus stable
Le taux de fécondité des femmes immigrées, en moyenne plus élevé que celui des femmes non-immigrées, reste stable depuis 2012 avec 2,73 enfants par femme.
Selon l’Insee, le décalage entre les deux taux s’explique en partie par l’effet de l’immigration, qui reporte les naissances après l’arrivée en France. Par ailleurs, le taux de fécondité des femmes immigrées dépend aussi de leur âge d’arrivée dans le pays d’accueil. Ainsi, les femmes ayant immigré en France avant l’âge de 15 ans auraient un taux de fécondité comparable à celui des femmes nées en France.
L’Insee nuance la contribution des femmes immigrées à la fécondité en France. Rapportée au taux de fécondité global en France en 2014, la contribution des femmes immigrées reste limitée à 0,1 enfant par femme.
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