Depuis le crash de l’Il-20 russe en Syrie, le 17 septembre dernier, abattu à cause des avions de chasse israéliens, tout a changé en ce qui concerne les relations « amicales » entre Tel-Aviv et Moscou.
Malgré les implorations d’Israël, la Russie a déployé des batteries anti-aériennes S-300 et S-400 sur le territoire syrien pour contrer les frappes de l’ennemi israélien. Dans un autre geste anti-Israël, la Russie a voté, le 6 décembre, contre un projet de résolution américain condamnant la Résistance palestinienne (Hamas). Ces deux coups anti-israéliens ont amené le gouvernement de Benjamin Netanyahu, qui avait déjà essuyé de lourds échecs de la part de la Résistance, à prendre le contre-pied de Moscou.
Israël, qui essayait de rester neutre dans la crise opposant la Russie à l’Ukraine, a pris position lundi devant l’ONU, en votant en faveur d’une résolution condamnant, notamment, la présence militaire russe en Crimée.
La résolution exprimait « sa profonde préoccupation devant la militarisation progressive de la Crimée » et appelait Moscou à « mettre fin à son occupation temporaire du territoire de l’Ukraine ».
Le document a été approuvé par 66 pays de l’Assemblée, tandis que 19 ont voté contre. 72 États, en outre, se sont abstenus de voter.
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