En guise de compromis, François Legault suggère de déplacer les enseignants, policiers, juges et gardiens de prison qui refuseront de retirer leurs signes religieux dans des bureaux sans contact avec les citoyens.
Le premier ministre a la ferme intention d’interdire le port de signes religieux chez les employés de l’État en position d’autorité. Mais M. Legault ne souhaite pas pour autant voir des gens perdre leur emploi.
«Il y a combien de personnes actuellement dans ces catégories d’employés qui portent un signe religieux? Est-ce qu’on est capable d’offrir à ces employés-là des emplois dans des bureaux où ils ne sont pas en contact avec des clients ou des élèves, a-t-il confié au micro d’Antoine Robitaille, animateur à QUB radio. Moi, je ne souhaite pas avoir une victime qui vient dire “j’ai perdu mon emploi alors qu’on m’avait pas dit ça quand on m’a embauchée”. Ce n’est pas idéalement ce que je souhaite».
Droits acquis
Le chef du gouvernement caquiste n’est pas totalement fermé à l’idée de permettre aux employés actuels qui portent des signes religieux de conserver un droit acquis.
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