La Chine a arrêté cette semaine deux Canadiens sur son territoire, qu’elle accuse « d’activités menaçant sa sécurité nationale ».
Il s’agirait selon toute vraisemblance de mesures de représailles après l’arrestation à Vancouver au début du mois, à la demande des États-Unis, de Meng Wanzhou, une des têtes dirigeantes du géant chinois des télécoms Huawei.
Vengeance terrible
Le patron d’un média chinois proche du pouvoir a affirmé jeudi que « la vengeance de la Chine sera bien plus grave qu’un Canadien détenu » si le Canada procède à l’extradition.
La radio chinoise a quant à elle soutenu « qu’il serait sage pour le Canada de libérer Mme Meng le plus tôt possible ».
Ces menaces laissent de glace le gouvernement Trudeau, qui a l’intention de laisser le processus judiciaire suivre son cours.
« Le dossier est entre les mains d’un juge. Le côté politique ne peut pas se mêler de ce genre d’affaires », a insisté le bureau de la ministre des Affaires étrangères, Chrystia Freeland. (note du Bonnet : alors qu'il s'agit bien d'une affaire politique !)
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