«Si on veut éviter ce qui se passe en France avec les gilets jaunes», il faut continuer à réduire le fardeau fiscal des Québécois, croit le premier ministre François Legault, qui est déterminé à respecter ses engagements électoraux.
Alors que le président français, Emmanuel Macron, vient de décréter «l’état d’urgence économique et social» devant le soulèvement de sa classe moyenne, François Legault se targue d’avoir «été le seul à parler du portefeuille des Québécois» pendant la campagne électorale.
«Je pense que c’est là qu’il y a un risque : on est les plus taxés en Amérique du Nord», a signalé le premier ministre du Québec, dans une première entrevue de fin d’année accordée à notre Bureau parlementaire.
Deux mois après avoir été élu aux commandes du gouvernement, M. Legault se considère sur la bonne voie.
«Je pense qu’on va réussir à éviter qu’il y ait un clash social», a confié M. Legault. Lors de la mise à jour économique, une «allocation famille» bonifiée de 500 $ a été annoncée pour le 2e et le 3e enfant.
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