Le fameux Pacte sur la transition et le récent rapport du GIEC sur les effets du réchauffement climatique ont été la cause de bien des débats récemment au Québec. L’IEDM a justement demandé à la firme Léger de sonder les attitudes des Québécois face à la taxation du carbone et les moyens d’atteindre les objectifs de réduction de gaz à effets de serre (GES). Les résultats du sondage vont certainement amener des éléments de réflexion aux citoyens et aux décideurs.
Sur le principe de la nouvelle taxe sur le carbone, 62 % des Québécois sont en faveur, contre 25 % en défaveur. Sur ce même principe, l’appui grimpe à 76 % si la taxe doit permettre d’atteindre entièrement les objectifs de réduction des GES. Cependant, seulement 37 % des Québécois continuent d’appuyer la taxe si elle ne permet pas d’atteindre complètement les objectifs.
Par contre, même s’ils sont prêts dans certaines circonstances à soutenir la taxation du carbone, seulement 40 % des Québécois seraient prêt à payer le litre d’essence plus cher en raison de cette taxe. Un peu moins du quart des Québécois (24 %) sont prêts à payer jusqu’à 5 cents de plus le litre, et moins de 9 % jusqu’à 10 cents. Et seulement 2 % des Québécois sont prêts à payer jusqu’à 50 cents de plus le litre, ce qui est pourtant le minimum requis pour que la taxe permette au Québec d’atteindre entièrement ses objectifs de réduction des GES, selon les études à ce sujet.
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