07.12.2018 - Tenir le français pour acquis

La récente mobilisation des francophones de tout le pays pour protéger les droits des Franco-Ontariens, bafoués au nom des contraintes économiques, revêt pour plusieurs des allures de première : c’est la première fois que la jeunesse québécoise est directement confrontée à la fragilité de la langue française dans le Canada actuel.

Les jeunes québécois n’ont jamais connu les grandes batailles constitutionnelles, les déchirements de la loi 101 et les référendums successifs. Ils en ont seulement pris connaissance dans les livres d’histoire ou dans les souvenirs de leurs parents.

Ils n’ont jamais vécu le Québec méprisé, discrédité et rabroué, pour l’unique raison de parler en français. Jamais ils ne se sont fait dire de Speak White dans les allées de la Place Versailles ou des Galeries de la Capitale.

Jamais non plus, ils n’ont vu leurs amis ou parents être arrêtés ou emprisonnés parce qu’ils manifestaient pour assurer la survie de la langue française.

Quelques-uns se sont peut-être fait servir un disgracieux Bonjour-Hi sur la rue Sainte-Catherine, mais cela demeure anecdotique.

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