Si tous les indices convergent vers un suicide du copilote, Matt Andersson rappelle la vulnérabilité des avions de ligne en matière de contrôle informatique.
Mais dans le Financial Times, un expert de l'aéronautique affirme qu'un piratage à distance de l'avion n'est pas inenvisageable. Selon Matt Andersson, "un virus informatique ou une interception électromagnétique" pourrait permettre le crash d'un avion de ligne. "C'est la raison pour laquelle les avions militaires et les avions officiels sont particulièrement protégé à ce niveau. Ce qui n'est pas le cas des avions civils" précise-t-il. Selon lui, mieux vaut s'abstenir de tirer des conclusions définitives avant la fin de l'enquête en cours.
Ce n'est pas le premier à supposer un éventuel détournement à distance. En novembre 2014, des experts britanniques alertaient sur les possibilités des nouveaux programmes pour mettre à mal l'informatique des cockpits.