Les commissions scolaires anglophones sont prêtes à aller jusqu'en Cour suprême pour s'opposer à leur abolition, un plan annoncé par le nouveau gouvernement de François Legault.
Comme promis par son parti en campagne électorale, le nouveau premier ministre a réitéré dans son discours d’ouverture à l’Assemblée nationale, mercredi dernier, son désir de transformer les commissions scolaires québécoises en centres de services assujettis aux écoles, et donc son intention d’abolir les élections scolaires et de plutôt confier les décisions à des « équipes-écoles » constituées d'enseignants, de membres de la direction et de parents.
La Coalition avenir Québec devra cependant faire face à l’objection des dirigeants des commissions scolaires et particulièrement à celle de la communauté anglophone, laquelle, affirme le directeur général de l’Association des commissions scolaires anglophones du Québec Russell Copeman, a « le droit de contrôler et de gérer ses institutions scolaires et éducatives ».
En entrevue à RDI, M. Copeman a dit avoir peur que les nouveaux « centres de services » que deviendront les commissions scolaires soient dans les faits gérés par le gouvernement.
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