La Cour suprême a rejeté vendredi l’ultime appel d’un journaliste de Vice Media, l'obligeant ainsi à remettre à la Gendarmerie royale du Canada (GRC) ses échanges avec une source. Un dur coup pour la liberté de presse, s’inquiètent plusieurs.
Ben Makuch et Vice se battaient devant les tribunaux depuis des années dans l’espoir de faire casser une ordonnance les sommant de remettre à la GRC les correspondances du journaliste avec Farah Shirdon. Ce Canadien soupçonné d’être impliqué auprès du groupe armé État islamique en Syrie a fait l'objet d’une série d’articles signés par M. Makuch en 2014.
Dans une décision unanime vendredi, la plus haute cour du pays a jugé que l'ordonnance était raisonnable. Elle a ainsi confirmé les décisions des tribunaux inférieurs.
«C'est un jour sombre pour la liberté de la presse, pourtant un des principes de base de la démocratie. Bien que nous ayons perdu cette bataille, rien ne pourra ébranler notre conviction que la liberté de la presse est essentielle pour avoir une compréhension juste du monde dans lequel nous vivons», a réagi la porte-parole Vice Feriel Rahli.
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