Alors que le gouvernement fédéral du Canada tente une réconciliation avec les Premières Nations, le sort des femmes autochtones semble empirer d’année en année.
En effet, pendant que l’enquête sur la disparition des femmes autochtones s’éternise, plusieurs femmes autochtones dénoncent, encore aujourd’hui, la stérilisation forcée dont elles ont souffert.
Pratiques douteuses
Dans plusieurs provinces et territoires, des femmes autochtones ressentent de la pression des services sociaux afin d’avoir recours à l’avortement et à la stérilisation. Des tactiques odieuses sont souvent utilisées afin d’obtenir le consentement non éclairé de ces femmes concernant la ligature de leurs trompes de Fallope. Par exemple, la procédure est recommandée lors du travail actif d’un accouchement, elle est présentée, à tort, comme étant réversible ou, encore, elle est effectuée à l’insu des patientes.
Il s’agit d’une violation de leurs droits fondamentaux, en plus d’être, ni plus ni moins, un acte de génocide du peuple autochtone et devrait être une priorité dans l’agenda des politiciens du pays.
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