Le bilinguisme coûte trop cher et les francophones « en demandent toujours trop », selon plusieurs Canadiens
Si les Franco-Ontariens ont fait le plein d’appuis depuis que leur premier ministre a mis la hache dans les services en français, le mouvement anti-francophone est bien vivant en Ontario et partout au pays.
« Nous sommes très impressionnés du gouvernement [de Doug] Ford, qui a enfin écouté la majorité silencieuse et mis un terme aux demandes incessantes des 4 % de la population ontarienne considérés comme francophones », se réjouit la présidente de Canadians for Language Fairness (Canadiens pour l’équité linguistique), Kim McConnell, en réaction à l’abolition du Commissariat aux services en français et de l’Université de l’Ontario français.
Selon elle, la contestation franco-ontarienne est le fruit de « généreuses subventions » données aux francophones grâce auxquelles « ils sont en mesure de faire du bruit ».
Canadians for Language Fairness affirme avoir des centaines de membres en Ontario et ailleurs. Le groupe réclame la fin du bilinguisme officiel et des services en français en Ontario ainsi que dans d’autres provinces.
Leur porte-parole Jean-Serge Brisson – un Franco-Ontarien – ne cache pas que certains de ses collègues sont anti-francophones.
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