Les délégués réunis au congrès du PC ontarien viennent d'adopter une résolution afin d'ouvrir un débat sur cette question.
L'historien et rédacteur en chef de la revue Krisis, Thibault Isabel, expliquait dans une entrevue, menée en 2017, que les études de genre « analysent la façon dont nos représentations culturelles influencent notre manière de nous percevoir nous-mêmes, en tant qu'être masculins ou féminins ».
Ainsi donc, à l'instar de la psychanalyse, de la sémantique ou de la sociologie, plusieurs chercheurs se sont penchés, depuis longtemps, sur l'histoire de la représentation de la masculinité ou de la féminité et de leurs croisements symboliques. Il n'y a rien de bien sorcier là-dedans.
La dérive dogmatique des études sur le genre
Ce qui interpelle plutôt Thibault Isabel, et probablement les militants du Parti conservateur ontarien, c'est le fait que cet intérêt pour les questions tournant autour des représentations du genre ait dérivé vers une série de théories qui servent, d'abord et avant tout, à faire avancer des agendas militants. M. Isabel précise que « la quasi-totalité de ceux qui pratiquent les études de genre sont inféodés à la théorie dogmatique qui en a découlé ».
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