En chambre, il est allé plus loin : il est essentiel, selon lui, d'accroître l'immigration et d'accepter plus de réfugiés.
Justin Trudeau est le champion du multiculturalisme et il n'a pas l'intention d'abandonner sa couronne. En chambre, mercredi, il a dû répondre à trois députés de l'opposition qui l'ont blâmé pour ses politiques laxistes concernant la gestion des frontières. Mais rien n'y fait : l'« ouverture » toute canadienne est non négociable et s'y opposer revient à donner crédit aux théories de la conspiration.
À Maxime Bernier qui lui demandait s'il croyait encore que le Canada est un pays souverain capable de protéger ses frontières et son identité, Justin Trudeau a parlé de la chance de vivre dans un pays où les citoyens sont « favorables à l'immigration ». Rien de plus.
Puis aux conservateurs Pierre Paul-Hus et Michelle Rempel qui lui demandaient de ne pas signer le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières de l'ONU, le premier ministre a été formel : le Canada va le signer sans hésitation. Il a renchéri en se disant « fier d'avoir pris un rôle de leadership dans le pacte mondial ».
« Il est décevant de voir les conservateurs propager des théories de conspiration [...] alors que nous travaillons avec la communauté internationale pour protéger le système d'immigration robuste du pays », a-t-il déclaré. Il a ajouté qu'il était essentiel « de continuer à démontrer [...] que nous comprenons qu'il faut accroître l'immigration et accepter davantage de réfugiés de partout au monde ».
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