Venu d’abord pour vendre de l’hydroélectricité, François Legault a tenté, mais en vain, de convaincre son homologue de l’Ontario, Doug Ford, de ne pas sabrer dans les services aux francophones, l’un des deux peuples fondateurs du Canada, a-t-il rappelé.
Sans surprise, c’est surtout l’enjeu du français qui a retenu l’attention, au sortir du premier face-à-face entre les deux hommes.
La communauté franco-ontarienne est sous le choc après que l’administration Ford a annoncé, la semaine dernière, l’abolition du Commissariat aux services en français de l’Ontario (les plaintes seront désormais traitées par l’ombudsman) et l’abandon du projet d’Université de l’Ontario français, à Toronto.
« J’ai dit à M. Ford que j’étais déçu [...] que je n’avais pas aimé qu’on compare les francophones avec les Chinois ou les autres cultures. Je lui ai dit : on est un des deux peuples fondateurs du Canada, donc on doit s’attendre à ce que les services soient donnés [...] aux francophones », a résumé M. Legault, seul en point de presse.
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