La mairesse Valérie Plante cède et se conforme à la Loi sur le drapeau et les emblèmes du Québec, mais s'attribue le mérite.

C'est chose faite : le fleurdelysé trône désormais dans la salle du conseil municipal de l'hôtel de ville de Montréal, et ce, depuis lundi. Il s'agit également d'une première depuis l'introduction en 1999 de la Loi sur le drapeau et les emblèmes du Québec par le gouvernement péquiste de Lucien Bouchard. Et, un véritable tour de force rendu possible grâce à la vaillance de « patriotes » soucieux que la métropole mette en valeur son patrimoine québécois, contrairement à ce que prétend la mairesse Valérie Plante.

La mairesse Valérie Plante s'attribue le mérite

« La politique de pavoisement [de la ville de Montréal] était la même depuis l'époque de Jean Drapeau. Ça n'avait pas changé et aucun maire n'avait décidé de se pencher sur la question. Moi je le fais et j'en suis très fière », a déclaré la mairesse Valérie Plante pour expliquer la décision de son administration. Des propos dignes d'une habile politicienne, puisque la mairesse Plante a longtemps hésité avant de consentir et de procéder au changement, estimant au départ « qu'à Montréal, le drapeau de la Ville doit avoir la priorité ».

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