La Riposte socialiste inaugurait, le 10 octobre dernier, une conférence-discussion intitulée COMMENT COMBATTRE LA CAQ ?
Manifestement ulcérée par la victoire de la Coalition Avenir Québec (CAQ), l'extrême gauche montréalaise a pris les grands moyens afin de mobiliser quelques milliers de personnes lors de la dernière grande manifestation « contre le racisme » qui s'est tenue à Montréal le 7 octobre dernier. Il s'agissait, d'abord et avant tout, de lancer un coup de semonce au nouveau gouvernement en selle.
Le Peuple, dans un article mis en ligne le 10 octobre, révélait les dessous d'une manifestation destinée à faire reculer le gouvernement Legault sur le front identitaire. Revenant sur le thème du racisme et de l'exclusion, le comité organisateur de la manifestation du 7 octobre a réactivé les contacts militants d'une pléiade d'organismes.
Réactiver les troupes
Telles des unités dormantes, des centaines de militants maoïstes, trotskystes et anarcho-syndicalistes ont réussi à prendre le contrôle de plusieurs associations étudiantes et bénéficient du soutien tacite de plusieurs professeurs, quand ce n'est pas de la complicité de la haute direction de ces maisons d'enseignement subventionnées à même nos poches.
Le mouvement étudiant est noyauté de l'intérieur
Ayant réussi à noyauter les associations étudiantes, tout ce mouvement de troupes a pris la configuration d'une hydre à deux têtes : une direction réformiste qui appuie Québec Solidaire sur le front de la politique parlementaire et une direction plus révolutionnaire qui prône des moyens d'action directs, quand ce n'est pas la violence en bonne et due forme.
Lire la suite sur le-peuple.ca