La liberté de la presse ou les droits de la personne cèdent la place face aux affaires d'argent entre le Canada et la Chine.
Fidèle à son credo habituel, Justin Trudeau s'est encore lancé dans de grandes envolées oratoires en faveur de la liberté et de la démocratie lors de son passage à Paris, dimanche, dans le cadre du Forum sur la paix qui s'y déroulait.
À la défense du travail des grands médias
Ainsi, le premier ministre est monté aux barricades contre toutes les voix qui accusent les journalistes de la presse officielle de mentir à la population. Prenant la défense de ces derniers, il estime que la critique dont ils font l'objet « augmente le niveau de cynisme de la population envers toutes les institutions qui protègent les citoyens ».
Ne s'arrêtant pas en si bon chemin, le premier ministre a tenté, lors d'une autre allocution, d'établir un lien entre la baisse de popularité des journalistes et le scepticisme des citoyens vis-à-vis de la classe politique.
Un scepticisme grandissant envers l'oligarchie
Ainsi, « quand la population sent que leurs institutions ne peuvent plus les protéger, ils cherchent des réponses faciles : le populisme, le nationalisme, la peur de l'autre, la fermeture des frontières et du libre-échange », a-t-il lancé, alors qu'il prenait la parole lors d'un événement organisé par Reporters Sans Frontières (RSF), toujours dans le cadre de ce Forum sur la paix.
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