15.11.2018 - Le nouveau projet de Steve Bannon : une académie “judéo-chrétienne” installée en Italie pour former une “élite populiste”

Italie – La chartreuse de Trisulti devrait devenir en 2019 une “académie pour la défense de l’Occident judéo-chrétien” cofondée par l’américain Steve Bannon – qui se qualifie lui-même de “chrétien sioniste” – et le britannique Benjamin Harnwell.

Steve Bannon dirigerait les programmes de cette “académie” qui ambitionne d’accueillir ses 200 premiers “étudiants” durant l’été 2019. Ce qui n’est pas gagné ! En France, le projet similaire lancé par Marion Maréchal (Le Pen) est loin de connaître l’engouement escompté malgré l’importante couverture médiatique obtenue. D’autre part, l’autre projet européen porté par Steve Bannon, à savoir la très sioniste Fondation “The Movement – Le Mouvement” présidée par son ami belge Mischaël Modrikamen en vue de coordonner les partis populistes européens, ne parvient pas à prendre son envol malgré, là-aussi, une gigantesque couverture médiatique.

La première grande réunion événement de “The Movement – Le Mouvement” ne cesse d’être reportée. Il n’y aura rien en novembre comme cela avait été précédemment annoncé. Modrikamen parle maintenant du mois de janvier sans avancer une date précise. Steve Bannon a beau redoubler d’efforts pour sillonner l’Europe afin de rallier mouvements et personnalités populistes à cette Fondation, les refus s’ajoutent aux prudents “on verra plus tard”.

Rappelons que, dans cette affaire, Bannon n’est pas maître du jeu. La Fondation “The Movement – Le Mouvement” qu’il représente a été imaginée sans lui en Israël, en marge du Jerusalem Leaders Summit auquel participait Mischaël Modrikamen. C’est Modrikamen qui en est le président, avec son épouse comme deuxième administratrice et la très intime amie de Nigel Farrage comme troisième administratrice. Or ce Modrikamen, très imbus de lui-même, a réussi à se mettre à dos de nombreux élus européens, y compris parmi les plus acquis au national-sionisme, ce qui est un comble. Du coup, le PVV, parti néerlandais de Geert Wilders ne veut pas collaborer au projet tant que Modrikamen le dirigera. Et au Vlaams Belang, parti nationaliste flamand, on qualifie Modrikamen de “charlatan”.

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