26 % des entreprises québécoises recherchent des candidats bilingues contre moins de 8 % pour l'ensemble du Canada.
Le français ne cesse de reculer au Canada, voire au Québec. Selon une analyse du site d'emploi Indeed, commentée par le Journal de Montréal, un peu moins de 8 % de toutes les offres d'emplois répertoriées au pays exigent ou ont une préférence pour des candidats bilingues. Au Québec, un candidat à l'embauche sur quatre est obligé de parler plus d'une langue s'il désire se qualifier pour un emploi.
Le français doit être plus qu'un « outil de socialisation »
Au fur et à mesure que l'on se dirige vers l'ouest du pays, on constate que la maîtrise d'une deuxième langue est de plus en plus facultative pour occuper un emploi. Par exemple, en Ontario, seulement 5 % des offres d'emplois sont destinées à des candidats strictement bilingues. Ce chiffre diminue à 2 % en ce qui a trait à l'Ouest canadien et à moins d'un pour cent pour la Colombie-Britannique.
Le professeur de gestion et de droit à l'Université d'Ottawa, Gilles LeVasseur, sonne l'alarme : « C'est un désastre pour le développement du français au Canada ». M. LeVasseur croit que le français comme langue de travail devrait être valorisé et qu'il incombe aux entreprises, ainsi qu'aux gouvernements, de prendre leur responsabilité.
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