Le Peuple a mené une enquête sur l'infiltration des institutions d'enseignement par des groupuscules violents. Cet article fait partie du dossier sur la prise en otage de l'UQAM par l'extrême gauche.
Plusieurs maisons d'enseignement supérieur, à l'instar des tristement célèbres Université Concordia ou Collège de Maisonneuve, semblent avoir été prises en otage par des groupuscules qui se réclament d'une extrême gauche complètement déconnectée de la réalité socioculturelle québécoise.
Des activistes qui s'incrustent
Une véritable constellation d'activistes a réussi à s'incruster au sein des associations étudiantes et, même, professorales. Ces militants publient quantité de tracts, d'agendas et d'affiches, autant de matériel qui se retrouve dans les locaux dédiés à la vie étudiante, mais aussi sur les murs des espaces publics et autres agoras transformées en camps d'entraînement pour futurs antifas.
Nous inaugurons, avec ce premier article, une série dédiée à la position stratégique de l'Université du Québec à Montréal (UQAM) sur l'échiquier politique d'une extrême gauche au service de l'oligarchie libérale.
Nous avons opté pour une séquence historique, allant du mouvement des carrés rouges de 2012 jusqu'à l'hiver dernier, afin d'illustrer la progression de ce phénomène d'infiltration qui a réussi à mettre en place un véritable poste de commandement qui sert à lancer des mots d'ordre, à coordonner des manifestations, à censurer des événements publics et, même, à intimider des individus.
Il n'y a pas à dire, les fameux événements de 2012 auront permis à l'extrême gauche, et à ses milices antifas, de mettre en place un puissant mécanisme de consentement qui fonctionne à plein régime avec la complicité des politiciens et des médias dominants. Sans oublier les autorités universitaires qui ferment les yeux sur ce qui s'apparente à un véritable détournement de la fonction première d'une université.
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