13.11.2018 - Hors du sentier libéral, point de salut

Justin Trudeau a déclaré que les nationalistes étaient antidémocratiques parce qu'ils s'en prenaient aux médias.

Les célébrations de l'Armistice, cette fin de semaine, ont permis à de nombreuses têtes dirigeantes de se rencontrer à Paris, où l'on soulignait les cent ans de la signature de l'armistice qui mit fin à la Première Guerre mondiale. Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, était de la partie et a rendu hommage aux vétérans à Vimy, en rappelant que 60 000 soldats canadiens sont morts durant le premier conflit mondial.

Mais le week-end aura aussi permis au premier ministre de faire la promotion des idées libérales. Et qui sont les mieux placés pour oeuvrer à l'avancement des idées libérales, à part Justin Trudeau ? Les médias. Voilà pourquoi le premier ministre a pris un moment pour se porter à la défense de sa cohorte médiatique.

Cela s'est passé lors d'un événement appelé Forum de Paris sur la paix, où M. Trudeau a pris la parole pour lancer un « avertissement » aux démocrates de ce monde. « Les attaques contre les médias ne consistent pas uniquement à faire élire votre candidat politique préféré », a-t-il déclaré. « Ils visent à accroître le niveau de cynisme des citoyens à l'égard de toutes les autorités, de toutes les institutions qui sont là pour nous protéger en tant que citoyens. »

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