Questionné par une journaliste de la chaîne CNN, le premier ministre refuse de s'avancer sur l'approche populiste de Trump.
Le premier ministre Justin Trudeau semble hésiter à claironner ses convictions mondialistes face à la montée des mouvements patriotes à travers le monde. C'est ce qui est ressorti d'un entretien qu'il accordait, le 6 novembre dernier, à la journaliste Poppy Harlow de la chaîne américaine CNN.
Parler une langue de bois
Mme Harlow a bien tenté de « cuisiner » Justin Trudeau, histoire d'en savoir plus sur les positions de son administration à la suite des déclarations du président Trump dans le cadre des élections de mi-mandat américaines. Le premier ministre a patiné adroitement en pratiquant ce qui ressemble de plus en plus à une langue de bois sans conséquences.
Un déni de réalité
S'interrogeant sur ce qu'elle qualifie de « montée de la droite dans le monde », la journaliste a demandé à M. Trudeau s'il était conscient que lui et les autres leaders mondialistes étaient en train de devenir une espèce en voie d'extinction.
Ce dernier a répliqué qu' « il existe une certaine réalité qui fait que les gens sont anxieux au sujet de leur avenir [...] Les gens ne savent pas d'où viendront les contrecoups de tous les changements qui font partie de ce monde perturbant. Et, il y a beaucoup de gens [les patriotes] qui se pointent avec des réponses faciles face à tous ces problèmes ».
Lire la suite sur le-peuple.ca