06.11.2018 - Exposé sur la liberté à géométrie variable promue par Télé-Québec

Trois annonceuses queer lancent des inversions accusatoires sur les ondes qui en disent long sur la gauche institutionnelle.

Télé-Québec remet ça avec l'argent DU contribuable. La télévision d'État mettait en scène dans son émission de la série Les Brutes, édition du 24 octobre, un panel de trois militantes queer venues déverser un flot d'inversions accusatoires régurgitées à la volée.

Le trio coloré de la rectitude queer

Cette émission a pour but de faire le procès permanent de la gent masculine, de préférence blanche, francophone et cisgenre, cela sur le mode de la dérision. On y a invité, cette fois-ci, un trio aux couleurs de l'arc-en-ciel d'une rectitude politique qui se décline selon les canons bien établis par la gauche institutionnelle.

L'animatrice blanche, sorte de pom-pom girl à la fière queue de cheval, était accompagnée de deux personnes « racisées », soit une Caribéenne arborant un énorme anneau dans le nez et l'inénarrable Dalila Awada affublée d'un voile islamique aussi large que son ego.

Une liberté d'expression à géométrie variable

Notre pom-pom girl a démarré la machine à insanités par la déclinaison suivante : « Dans les dernières années on a vu plusieurs personnes s'inquiéter pour la liberté d'expression ».

La militante caribéenne, Marilou Craft, a ouvert la séance de ce prétoire dédié à la liberté d'expression [à géométrie variable] en soulignant que « selon certains, ça serait la faute des militants radicaux de gauche et de la rectitude politique si l'on ne peut plus rien dire ».

Dalila Awada, est venu compléter l'observation de sa compagne annelée en nous prévenant que « ce qui est ironique, c'est que ceux qui crient à la censure, et qui s'inquiètent pour la liberté d'expression, sont souvent ceux qui ont le plus de tribunes pour s'exprimer : des chroniqueurs, des humoristes, des animateurs radio et, des fois, les trois en même temps ».

D'entrée de jeu, la principale intéressée oublie de s'inclure dans le Panthéon des people qui jouissent d'une couverture médiatique non-stop. On se souviendra que, depuis son crêpage de chignon avec Djemila Benhabib, à l'émission Tout le monde en parle, en septembre 2013, Mme Awada est devenue une star du paysage médiatique.

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