04.11.2018 - La ville de Montréal va-t-elle se séparer du Québec ?

Depuis l’élection d’un gouvernement de droite autonomiste, la fracture parait immense entre Montréal et le reste du Québec. 50 ans après le «Vive le Québec libre!» du Général de Gaulle à Montréal, il semblerait que ce soit au tour de cette ville de vouloir gagner son indépendance…

Depuis l’élection d’un gouvernement de droite autonomiste au Québec, la relation semble à son plus bas entre la Ville de Montréal et le reste du Québec. Depuis l’arrivée de la Coalition Avenir Québec (CAQ) au pouvoir, la métropole québécoise semble de plus en plus faire bande à part. L’élection de la CAQ a accentué un phénomène qui n’est pas nouveau.

Évidemment, de par son importance démographique et économique, la Ville de Montréal s’est toujours distinguée du reste du Québec. Ville partiellement anglophone, Montréal se différencie d’abord du reste du Québec par la langue.

Les Québécois anglophones sont concentrés à Montréal, ce qui a souvent contribué à créer des tensions. Depuis au moins 150 ans existe une forte rivalité entre le français et l’anglais dans la métropole. Aujourd’hui, les anglophones forment environ 20% de la population montréalaise.

Recul du français à Montréal : une réalité qui dérange

De nombreuses personnes immigrées choisissent l’anglais et non le français comme langue lorsqu’ils arrivent à Montréal, ce qui pose différents problèmes sur le plan de l’intégration. Pour le mouvement nationaliste, le rejet du français par les nouveaux arrivants représente un échec. Cela témoignerait de la fragilité de l’identité québécoise.

Rappelons que les Québécois francophones sont environ 7 millions, et qu’ils évoluent dans une Amérique du Nord où vivent plus de 300 millions d’anglophones (Canada et États-Unis). Dans une certaine mesure, on pourrait dire que les Québécois se sentent «assiégés» sur le plan linguistique, formant un îlot francophone dans un immense océan anglophone.

Plusieurs analystes et chroniqueurs dénoncent ce qu’ils considèrent comme l’anglicisation de la Ville de Montréal. Dans les dernières années, plusieurs experts ont observé un important recul du français dans la métropole. Récemment, le maire de la Ville de Québec, Régis Labeaume a lancé aussi un signal d’alarme. En négligeant la protection du français, les politiciens font une «très grave erreur» et contribuent à accroître la fracture entre Montréal et le reste du Québec, croit le maire de la capitale.

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