Seize Canadiens, soit des djihadistes et leurs familles, seraient détenus dans des camps gérés par les forces kurdes.

La pression s'est accrue ces derniers temps pour que le fédéral rapatrie les djihadistes et leurs familles détenus aux mains des Kurdes dans des camps situés dans le nord de la Syrie. Une organisation, Families Against Violent Extremism (FAVE), a déclaré dans un communiqué que, sur seize captifs – 13 selon d'autres sources, 9 seraient des adultes, tandis que les 7 autres seraient des enfants de moins de six ans.

FAVE a prévu une conférence de presse mardi sur la colline du Parlement, où l'organisme présentera un plan pour « aider Affaires mondiales [Canada] à s'acquitter de son obligation d'apporter son soutien aux Canadiens en situation désespérée à l'étranger ».

Or, il semblerait que le gouvernement soit sur le point de répondre à cet appel. Karen McCrimmon, secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, a effectivement évoqué l'idée de rapatrier les djihadistes et leurs familles. Selon elle, « agir autrement reviendrait à créer différentes classes de citoyenneté canadienne ».

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