29.10.2018 - Depuis 10 ans au Québec, trois fois plus d’adolescentes consomment des antidépresseurs

Note du Bonnet : Quel est donc ce mal qui ronge la vie de nos adolescents ? En Occident, il y a une surconsommation d'antidépresseurs. Est-ce là finalement le signe d'un style de vie qui ne nous correspond pas ?

«Je ne connais pas la vie sans anxiété. L’anxiété a toujours pourri ma vie.»

 

D’aussi loin qu’elle se souvient, Amanda Beaulieu a toujours été angoissée. Depuis quelques années, elle prend des antidépresseurs pour tenter de reprendre le contrôle sur sa vie.

 

Elle est d’ailleurs loin d’être la seule. La consommation d’antidépresseurs a presque triplé chez les adolescentes au cours des 10 dernières années, a appris Le Journal. Plusieurs en consomment pour des problèmes reliés à l’anxiété, comme Amanda qui est aujourd’hui âgée de 21 ans.

 

Toute petite, elle souffrait d’anxiété de séparation. Ses parents sont séparés et elle avait peur de ne pas les revoir, lorsque venait le moment de les quitter.

 

À l’école secondaire, c’est l’anxiété de performance qui prend le dessus. «Il fallait que je réussisse. Je me disais que si je n’avais pas 80 %, je ne réussirais pas ma vie», raconte la jeune femme de Pincourt, près de Montréal.

Les nuits blanches se succèdent. Les crises de panique aussi. En classe, lors d’examen ou même au cours d’une banale journée sans histoire. «Je tremblais, je pleurais et j’avais de la difficulté à respirer. C’était assez effrayant à voir», affirme la jeune femme aujourd’hui âgée de 21 ans.

 

«Un cercle vicieux»

 

L’anxiété prend sournoisement le contrôle de sa vie. «J’étais comme paralysée, mon anxiété m’empêchait de faire des activités. J’essayais d’éviter tout ce qui me rendait anxieuse.»

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