26.10.2018 - Face à l’avancée des migrants au Mexique, Trump va déployer l’armée à la frontière

Malgré la fatigue croissante, les migrants honduriens ont poursuivi jeudi leur périple dans le sud du Mexique, en direction des États-Unis qui s’apprêtent à déployer 800 militaires à la frontière pour les stopper.

Ces milliers de Honduriens, qui fuient la violence et la misère dans leur pays, sont partis à l’aube de Mapastepec vers Pijijiapan, dans l’État du Chiapas (sud), qu’ils ont atteint dans l’après-midi après sept heures de marche.

«Oui, nous y sommes arrivés!», ont lancé les migrants en arrivant dans cette localité de 50 000 habitants.

D’autres, qui avaient pu monter sur des camions pour effectuer l’étape, les avaient précédés et se détendaient en jouant au football ou en se lavant dans la rivière.

La «caravane» doit encore parcourir plus de 3000 km pour atteindre la frontière des États-Unis, ce qui devrait lui prendre environ un mois et demi, selon leurs calculs.

«La seule chose dont j’ai peur c’est qu’ils nous renvoient au Honduras», confie à l’AFP Angel Josué Flores, un maçon de 20 ans, tandis qu’un hélicoptère de la police fédérale survole les migrants à basse altitude.

Alejandra Lopez, 28 ans, travaillait dans une entreprise de textile de San Pedro Usula, quand son mari a été tué, il y a six mois, par le gang criminel des Maras.

«Ils voulaient notre maison», raconte cette jeune femme, qui voyage avec ses quatre enfants, dont un de deux ans.

La majorité des migrants progressent à pied sur un trajet qui longe la côte Pacifique mexicaine, certains portant des enfants sur les épaules, quelques-uns même en chaise roulante.

«J’ai besoin de me faire opérer, je veux le faire aux États-Unis, car dans mon pays personne ne m’aide», confie Sergio Caceres, 40 ans, dans une chaise roulante que pousse un ami rencontré dans la caravane. Il espère retrouver de l’autre côté de la frontière deux soeurs qui lui envoient régulièrement de l’argent pour subsister.

L’ONU estime qu’environ 7000 personnes font partie de la caravane qui a quitté le 13 octobre le Honduras. Les migrants progressent en masse pour des raisons de sécurité sur un périple qu’ils savent dangereux.

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