Un réfugié saoudien de Sherbrooke, proche du journaliste assassiné il y a trois semaines en Turquie, demande au premier ministre Justin Trudeau d’intervenir auprès de Riyad pour faire libérer deux de ses frères et huit de ses amis.
Omar Abdulaziz avait des conversations presque quotidiennes avec Jamal Khashoggi. L’assassinat de ce chroniqueur du Washington Post, en plein consulat saoudien à Istanbul, ébranle la planète et compromet les relations de Riyad avec le reste du monde.
Avec lui, Omar Abdulaziz comptait coordonner à partir du Québec un réseau d’activistes pour combattre la propagande du régime en ligne.
Mais la pétromonarchie épiait ses discussions téléphoniques avec le chroniqueur, selon un groupe de chercheurs en cybersécurité. Omar Abdulaziz craint aujourd’hui que cela ait pu contribuer à la décision saoudienne de tuer Jamal Khashoggi (voir autre texte).
L’activiste, qui étudie aujourd’hui à l’Université Bishop, assure que la dictature saoudienne a jeté ses proches en prison pour faire pression sur lui, afin qu’il cesse de critiquer le régime.
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