Une enquête de Greenpeace affirme que Monsanto, le géant de l'agrochimie, aurait payé une firme de lobbying pour créer de faux mouvements d’agriculteurs pro-glyphosate dans sept pays. Objectif : peser sur le vote européen concernant ce pesticide.
On sait l’histoire du géant controversé de l'agrochimie Monsanto émaillée de scandales retentissants. Mais sa dernière manœuvre visant à faire accepter le glyphosate, ce pesticide suspecté d'être cancérogène, prêterait presque à sourire... La firme aurait rémunéré un cabinet de lobbying, Red Flag, pour créer un réseau factice de fermiers fantômes chargé de valoriser ce désherbant polémique, alors que l’Union européenne débattait de son éventuelle interdiction.
Réseau fictif et fermiers fantômes ?
Les journalistes d'investigation de l'association écologiste Greenpeace, Unearthed, ont affirmé avoir démonté le stratagème du géant américain, en révélant le 17 octobre l'existence d'un pseudo-mouvement fermier présent dans sept pays d'Europe. En France, il s'agirait du compte Twitter d’Agriculture et Liberté, dont une partie des publications chante les louanges du glyphosate et clame son innocuité.
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